Pra ir ao Fundão, tem que se levantar cedo...

09:35 Unknown 0 Comments



Mais revenons un peu en arrière, et prenons un peu de hauteur sur mon voyage. Je suis étudiant en Génie Industriel, maintenant en cinquième et dernière année, et j'ai donc passée mes quatres dernières années à l'INSA de Lyon. Pour finir ma quatrième année, j'ai effectué un stage chez Continental Automotive Toulouse. La durée de ce stage est généralement de 4 à 6 mois, pour prendre le temps de réaliser un projet complet. Néanmoins, les périodes d'études sont inversées ici, car c'est l'hémisphère sud, c'est à dire que les vacances d'été commencent le 12 décembre jusqu'en mars, et que le début du semestre commence ... le 04 Août! Je me débrouille donc pour trouver un stage de 14 semaines, quitte à faire un stage de fin d'études plus long, et je case ce dernier pile entre la fin des cours à l'INSA et le début de ceux à Rio (ce qui soit dit en passant, me laisse le choix entre deux avions à la date unique du samedi 2 Août, qui sont évidemment pas les plus abordables). Et tout ça pour dire quoi finalement? Eh bien que quand je me pointe à l'accueil de l'UFRJ lundi matin, il n'y a personne, et on me dit : 
'' Ah ben, les cours ça commence pas avant la semaine prochaine hein, ... au moins, enfin je pense...''
Merci, sympa de prévenir... bon au moins ça me laisse une semaine pour m´acclimater, et voir un peu si l'eau est bonne !

Bon sinon, je me retrouve donc à Ilha da Fundão, sur une ile au nord de Rio de Janeiro. C'est une des école les plus renommée du Brésil, mais pas la plus accessible... En effet, le trajet depuis la zona Sul (la partie riche, plus sûre) se fait grâce au bus 485, qui part du bout de Copacabana et qui nous amène là-haut en passant par Laranjeiras (près de là où j'habite avec ma famille d'accueil). Le trajet dure environ une demi-heure, quand ça se passe bien... En effet, il prend pas forcément les routes les plus rapides et la circulation est souvent complètement bouchée à Rio, ce qui fait qu'on peut attendre le bus longtemps le matin, et passer jusqu'à 1h voire 1h30 dedans, debout... Comme c'est le seul bus pour le sud de Rio, il est souvent blindé à rabord... Un peu difficile à gérer au début, mais on s'habitue. Au retour, il faut essayer de partir le plus tôt possible pour éviter les bouchons, 16h étant une limite générale. Au delà, on peut rester bloqué bien longtemps.



L'île est relié par une voie rapide, la linha Vermelha, qui est bien bondé le matin, mais surtout dans l'autre sens (par les gens du nord qui vont travailler dans la Zona Sul et le Centro (business district). Du coup, mes trajets boulots sont un peu dans le sens inverse du tout commun, ce qui me gagne quelques minutes de bouchons. Il n'est pas recommandé d'habiter près de l'Université, car ce n'est que des favelas un peu délaissées et assez dangereuse (non "pacifiées"). En passant par la tout les jours, on peut des amoncellements de déchets énormes avec l'odeur qui va avec, et ça donne un aperçu sur la situation réelle de la ville, loin des centres touristiques de la zona Sul. La baie de Guaratiba est complètement polluée, avec des matières non identifiées flottant à la surface, si on se baignait dedans, je pense qu'on ressortirait avec des maladies encore inconnues... L'ilha da Fundão, quant à elle, est assez bien détaché des quartiers alentours. La ville essaie de la transformer en un des pôles moteurs de la recherche et de l'innovation brésilienne, en y mettant les pôles scientifiques des plus grandes entreprises (Petrobras - pétrole, et Eletrobras - électricité, notamment), ainsi que la majorité des domaines universitaires scientifiques (Escola Politécnica - Ingénierie, médecine, architecture, langues, sport, ...). L'île est grande est propose encore pleins d'espace disponible à la construction, mais certains projets ont été abandonnés, car plusieurs bâtiments sont à moitié terminé, d'autres sont bien délabrés...



L'Escola Politecnica est l'école d'ingénieur où je travaille, elle regroupe un grand nombre de spécialité (naval, chimie, mécanique, matériaux, pétrole, production, mathématiques, environnement, civil...) et reçoit une partie des 40 000 étudiants de l'UFRJ (il y a trois autres campus dans la ville, pour d'autres domaines). Organisé en une série de bloc, et longé par de multiples échoppes de restauration, la vie y est assez agréable, mais son isolement du reste de la ville n'encourage pas le développement d'activité extra-scolaire ou associatives, les étudiants préférant rentrer chez eux aussi vite que possible pour éviter les problèmes de transports. Je reviendrais plus tard sur différents aspects de la vie à l'université.



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